Depuis le début de son pontificat, le pape François ne s’est pas souvent prononcé concernant les questions climatiques et environnementales, mais l’on sait qu’il se situe, sur ce point, dans la ligne de son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI : écologie de l’environnement et écologie humaine ne peuvent être dissociés.
Le Vatican n’a pas fait de déclaration suite à la publication du dernier rapport du GIEC et peut-être ne le fera-t-il pas. Ce la n’est de toute façon pas vraiment utilise, puisque le pape François s’est déjà exprimé, à plusieurs occasions, sur les questions touchant au climat et à l’environnement. Ainsi, le 5 juin dernier, a-t-il profité de la Journée mondiale de l’environnement pour lancer un puissant appel « afin que nous prenions tous l’engagement de respecter et de garder la création, d’être attentif à chaque personne, de combattre la culture du gaspillage et du rebut, pour promouvoir une culture de la solidarité et de la rencontre« .
Un lieu vivable pour tous
Car, pour lui, comme pour ses prédécesseurs, écologie de l’environnement et écologie humaine sont intimement liés. « Cultiver et garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous; cela fait partie de son projet ; cela signifie faire croître le monde avec responsabilité, en le transformant afin qu’il soit un jardin, un lieu vivable pour tous« , a-t-il déclaré. « Mais ‘cultiver et garder’ ne comprend pas seulement le rapport entre nous et l’environnement, entre l’homme et la création, cela concerne également les relations humaines. »
« La personne humaine est aujourd’hui sacrifiée aux idoles du profit et de la consommation », a-t-il ajouté. « Elle est trop souvent rejetée comme si elle était un déchet dont personne ne se préoccupe, dès lors qu’elle est considérée comme coûteuse ou inutile. »
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