La Dernière Heure sur interruption volontaire de grossesse (IVG): Aucun médecin, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical n’est obligé de recourir à une interruption volontaire de grossesse, si il ou elle estime que cet acte est contraire à ses convictions personnelles. C’est ce qu’on appelle la clause de conscience. En cas de refus, le médecin sollicité est cependant tenu d’informer l’intéressée, dès la première visite, de son refus d’intervention.
En Wallonie, les soignants qui refusent de pratiquer un avortement sont également censés renvoyer les patientes qui font appel à eux à d’autres médecins qui pratiquent des avortements. “Dans la pratique, la loi n’est pas toujours respectée.
« La semaine passée, une femme m’a raconté qu’elle s’était adressée à un hôpital pour se faire avorter. Après plus d’une heure de prise en charge, pendant laquelle un médecin a réalisé une échographie et lui a montré les différentes parties du corps du fœtus et lui a expliqué comment la grossesse allait se passer, elle s’est impatientée et a demandé quand l’avortement aurait lieu. Le médecin lui a répondu qu’il refusait de pratiquer des IVG et qu’elle pouvait se débrouiller pour trouver quelqu’un d’autre » , déplore Sylvie Lausberg, vice-présidente du Conseil des Femmes francophones de Belgique.)
Commentaire: la clause de conscience inclus, moralement, le refus de renvoyer les patientes qui font appel à eux pour une IVG à d’autres médecins qui pratiquent des avortements. Cela représenterait une cooperation avec l’IVG. Je ne sais pas sur quelle législation ‘Wallonne’ cette position est basé, mais elle ne semble pas conforme la loi.
Vincent Kemme