‘Humanae Vitae’ est une « circulaire » ou « encyclique » de 1968 du pape Paul VI, « chef » de l’Église catholique (1). Dans cette lettre faisant autorité au clergé et aux autres membres de l’Église et « à toutes les personnes de bonne volonté », le pape donne son point de vue sur la reproduction humaine et le contrôle des naissances. S’il y a un sujet délicat à l’intersection de la biologie (humaine) et de la foi, c’est bien celui-ci. Peu de thèmes font autant d’arrêt que la sexualité humaine et la fertilité. La position adoptée par le pape Paul VI ici, selon laquelle la contraception (hormonale) n’est pas moralement acceptable, a fortement divisé les esprits au sein du monde catholique. Au-delà de cela, les gens haussent les épaules dans une large mesure et font ce qu’ils pensent être juste. Sur cette page, quelques références à ce problème.
Textes:
- Le texte intégral de l’encyclique.
- Discours lors d’une « audience » du Pape Paul VI, peu après la publication de l’encyclique Humanae Vitae, sur l’image positive de la morale du mariage, esquissée à partir de sa vocation (1968).
- Paul VI sur la résonance de l’encyclique dans le monde (1968).
- Une suite à cet enseignement dans une lettre du pape Jean-Paul II, « Familiaris consortio », à l’occasion d’une rencontre extraordinaire (« synode ») d’évêques du monde entier sur la famille (1981).
- Discours du pape Jean-Paul II aux étudiants de deux institutions universitaires romaines sur la « procréation responsable » (1983).
- Un enseignement de 1984 (catéchèse) de Jean-Paul II sur les méthodes naturelles dans le cadre de sa série de leçons sur la « théologie du corps » (1979-1984).
- Discours du pape Jean-Paul II lors d’un congrès commémorant le vingtième anniversaire de l’encyclique (1988).
- Un commentaire « stimulant » du pape Benoît XVI à l’occasion du 40e anniversaire de la publication de l’encyclique (2008).
- …
Notes:
1. En fait, Jésus-Christ est la « tête » et le pape est le « premier parmi ses égaux » des évêques de l’Église que le Christ a fondée et bâtie sur les douze apôtres sous la direction de Pierre. Les papes sont donc les successeurs de Pierre. Leur autorité remonte à l’autorité de Jésus-Christ, qui n’était pas un homme bon, un enseignant ou un prophète, mais la deuxième personne de la « Trinité divine », Père, Fils et Esprit, un seul Dieu qui est une communauté de trois personnes divines. Ainsi, l’autorité du successeur de Pierre est liée à Dieu lui-même, du moins, lorsqu’il fait des déclarations « doctrinales » sur « la foi et la moralité ».